Chers amis, chers pèlerins,
J’espère que vous avez passé de bonnes vacances, revigorantes
et enrichissantes, et que vous êtes emplis d’énergie pour
cette nouvelle année scolaire. Car les occasions de la dépenser
pour Dieu ne manqueront pas: retraites et pèlerinages vont fleurir
(Marche pour la Vie, Rome et autres), et surtout il va falloir lutter pour
rétablir la vérité, réveiller les consciences
de ceux qui nous entourent, au sujet des projets honteux de PACS et autres
contrats. Un «débat» sur l’euthanasie va peut-être
également avoir lieu. La désinformation va battre son plein,
l’idéologie tenter de prendre le dessus. Il nous appartient de combattre
ces dérives, d’expliquer pourquoi nous ne sommes pas d’accord, d’apporter
des arguments clairs et sensés. Combien de gens autour de nous,
déboussolés, abrutis par les mensonges habiles, ont besoin
d’y voir clair! Alors ne soyons pas timides, formons-nous, et parlons.
Notre Seigneur nous a mis en garde contre le vrai danger: il ne faut pas
craindre ceux qui tuent le corps mais ceux qui endommagent l’âme.
Que l’Esprit Saint nous aide dans le combat!
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Nous avons beaucoup parlé, lors du pèlerinage,
des sept dons du Saint Esprit que sont la sagesse, l’intelligence, la science,
le conseil, la force, la piété et la crainte. Ceci nous amène
à aborder la notion de charisme, car il y a souvent des confusions
entre les notions de don et de charisme.
Un charisme est également un don du Saint Esprit. C’est une grâce spéciale accordée par Dieu « en vue de l’utilité publique », nous dit saint Paul. Ce qu’il est important de retenir est cette notion d’utilité publique. Autant les dons du Saint Esprit sont accordés à chacun en vue de son propre salut, autant les charismes sont accordés à un individu pour le salut de toute l’Eglise, pour amener les âmes à Dieu. Nous en avons un exemple très concret au moment de la Pentecôte:
sous la forme de langues de feu, l’Esprit fut en quelque sorte matérialisé,
visible de tous. Ses effets furent immédiats, et, comme notre Très
Sainte Mère lors de ses visites sur terre s’exprime dans la langue
des jeunes voyants, les apôtres se mirent à parler les langues
et dialectes des hommes qu’ils allaient devoir évangéliser.
Ces langues-là n’avaient rien à voir du charabia informe
que nous entendons parfois aujourd'hui accompagné de gestes inconsidérés.
Elles signifiaient quelque chose de sensé puisque les différents
étrangers qui se trouvaient en présence des Apôtres
au moment de l’événement s’étonnèrent d’entendre
des Galiléens parler aussi parfaitement leur propre langue ! L’Esprit
Saint est l’Esprit de la Compréhension et de l’Harmonie. Dès
lors comment pourrait-Il pousser l’homme à proférer des paroles
insensées ? L’Esprit Saint du Seigneur se fait comprendre des hommes
de toutes les langues pour le bien de l’Eglise catholique, c’est-à-dire
universelle.
Ayons donc une attitude prudente face aux charismes: ils existent, Dieu les a voulus, mais ne les recherchons pas. Appliquons-nous à vivre dans l’esprit des grands saints : Jean
de la Croix nous incite à la prudence et au discernement, Mère
Thérèse d’Avila et François de Sales à la fidélité
à l’Eglise, Grignon de Montfort à la réforme intérieure,
Vincent de Paul au dépouillement, Jean-Marie Vianney, Bernadette
Soubirous, Thérèse de Lisieux, à l’humilité.
Saint Paul nous redit la vanité des charismes s’ils ne sont accompagnés
de charité. Jésus Lui-même nous rappelle que le plus
grand des privilèges a été donné à Ses
prêtres puisque par la Consécration du Pain et du Vin ils
Le rendent présent véritablement.
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Ainsi, ce n’est pas seulement au sein d’un groupe où
nous possédons tous les mêmes idées, la même
foi, les mêmes attirances spirituelles que nous qui vivons dans le
monde devons nous rendre utiles ! Si les Apôtres s’étaient
toujours réunis entre eux pour parler de Jésus après
Son Ascension, ne partageant les dons merveilleux qu’Il leur avait laissés
qu’avec un petit nombre, l’Eglise ne serait point devenue l’Eglise.
Le terme charisme, d’origine grecque, désigne tout don provenant de l’amour bienveillant de Dieu (charis). Dans un sens large, un charisme représente toute grâce spirituelle et toute aptitude particulière données à chaque chrétien pour remplir son rôle au sein de l’Eglise : « chacun reçoit de Dieu son don particulier, celui-ci d’une manière, celui-là de l’autre » (I Cor, VII, 7). Théologiquement, et c’est ce sens plus restreint qui nous intéresse ici, un charisme est une grâce extraordinaire donnée à un chrétien pour le bien et le salut des autres. Ce sont ces grâces que saint Paul cite dans le chapitre XII de la première lettre aux Corinthiens. Ces charismes, dons tout spéciaux, ont été annoncés par le prophète Joël : « je répandrai mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront… » (III, 1). Ils sont promis aux disciples du Christ : « et voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom ils chasseront les démons, ils parleront en langues nouvelles… » (Marc, XVI, 17-18). Cette promesse divine fut tenue à la Pentecôte, et plus tard quand l’Eglise se développe : ainsi en Samarie (Act, VIII, 18) ou à Césarée (Act, X, 46). Ces charismes peuvent être divisés en deux catégories : * utiles au développement externe de l’Eglise, car ils montrent
le pouvoir de Dieu. Ils visent à conforter la foi des croyants et
à dissiper l’incrédulité des autres:
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Nous avons, lors d'un précédent numéro, retracé
la vie du Patriarche Jacob.
Nous tenterons aujourd'hui de retracer ce qui fut celle de son fils Joseph, avant d'aborder lors de notre prochain bulletin, les différentes figures du Messie émanant de ces deux grands personnages vetero-testamentaires. De ses différentes épouses (non, il ne s'agit pas là du PACS), Jacob eut douze fils, qui furent appelés les douze patriarches et qui devinrent les chefs des douze tribus d'Israël. L'un d'entre eux, Joseph, était l'enfant chéri de son père. Cette situation engendra la jalousie de ses frères, jalousie qui s'accrut lorsque Joseph fit part à ses frères d'un songe qu'il avait eu et qui présageait de sa grandeur à venir: "nous étions dans un champ, occupés à lier des gerbes. La mienne était debout, tandis que les vôtres étaient autour d'elle et l'adoraient". Un jour que tous les frères de Joseph étaient allés faire paître leur troupeaux, Jacob, qui conservait à la maison son fils bien aimé, l'envoya prendre de leurs nouvelles. L'apercevant de loin, ils se proposèrent de s'en défaire. Les uns voulaient le tuer, Ruben proposa de le jeter dans une citerne. Des marchants Ismaélites passant, Juda proposa de le leur vendre, ce qui fut fait, pour trente pièces d'argent pour être conduit en Egypte. Ceux-ci firent ensuite croire à Jacob que Joseph avait été mangé par une bête féroce... Les Ismaélites, ayant conduit Joseph en Egypte, le vendirent
à un ministre de Pharaon qui, l'ayant apprécié, lui
confia l'intendance de sa maison. La femme de ce dernier tenta de mettre
à mal sa vertu. Joseph s'enfuit abandonnant son manteau entre les
mains de celle-ci, qui s'en servit pour l'accuser faussement. Le ministre
fort courroucé le fit jeter en prison. Dieu, qui veillait sur le
jeune captif, lui communiqua le don d'interpréter les songes, disposition
dont il se servit pour annoncer à un échanson du roi, prisonnier
comme lui, sa libération prochaine. Rendu à la liberté,
celui ci se souvint de son compagnon. Pharaon, qui était tourmenté
par la signification d'un songe qu'il avait eu, fit amener Joseph qui,
interprétant la vision, lui prédit sept années de
prospérité pour l'Egypte qui seraient suivies de sept années
de stérilité.
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Il encouragea le roi à choisir un ministre sage qui
serait à même d'approvisionner les greniers de l'Egypte pendant
la première période afin de mieux supporter la seconde. Pharaon
jugea que personne mieux que Joseph ne remplirait cette mission. Il l'établit
son premier ministre et lui fit épouser la fille d'un grand prêtre
d'Héliopolis.
La famine prédite par Joseph se fit ressentir, non seulement en Egypte, mais également sur le pays de Chanaan où Jacob habitait avec ses autres fils. Apprenant l'abondance dans laquelle se trouvait l'Egypte, le Patriarche y envoya ses dix premiers-nés pour y acheter du blé. Ceux-ci rencontrèrent Joseph sans toutefois le reconnaître. Celui-ci, sans rancune, leur donna le blé en cachant à leur insu l'argent qu'il avait perçu de leur part, au fond des sacs. Après s'être identifié, il apprit dans une grande joie le fait que Jacob était encore vivant et lui demanda de venir rejoindre ses frères en Egypte. Jacob vécut encore dix-sept ans. Lorsqu'il sentit la mort approcher, il bénit chacun de ses enfants en leur annonçant leur destinée future. Arrivé à Juda, qui n'était que quatrième par ordre de naissance, Jacob prononça ces paroles fameuses: "Juda, tes frères te loueront, les fils de ton père se prosterneront devant toi ... le sceptre ne sortira pas de Juda, et on verra toujours des chefs de sa race jusqu'à ce que vienne celui qui doit être envoyé, et qui sera l'attente des nations". De la tribu de Juda naîtra Jessé qui donnera vie au roi David, qui engendrera le roi Salomon et ainsi jusqu'à saint Joseph, mari de la sainte Vierge de qui est né Notre Seigneur. La vie de Joseph est narrée dans le Livre de la Genèse du chapitre XXXVII à la fin. La généalogie de Notre Seigneur est décrite au commencement de l'Evangile de saint Matthieu, ce qui explique pourquoi, dans le Tétramorphe, le symbole de l'Homme lui fut attribué (mais ceci est une autre histoire ...) |
XXXème ANNIVERSAIRE DE L'ENCYCLIQUE HUMANAE VITAE
Il y a aujourd'hui 30 ans que Paul VI promulguait l'Encyclique Humanae Vitae, consacrée à « la propagation de la vie humaine selon l'ordre naturel et chrétien ». A ce propos, l'édition italienne de l'Osservatore Romano a publié le 25 juin un article du Cardinal Alfonso Lopez Trujillo, Président du Conseil pontifical pour la Famille, et un autre signé du P. Gino Concetti, théologien et moraliste de ce journal. REPONSE D'UN DICASTERE A PROPOS DU CONFESSIONNAL
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Voyage de Jean-Paul II en Croatie du 2 au 4 octobre 1998
Le programme du voyage de Jean Paul II en Croatie, du 2 au 4 octobre, 83ème visite apostolique hors d'Italie, a été rendu public le 22 juin. Le Pape quittera l'aéroport romain Leonardo da Vinci à 16h, à destination de Zagreb. Après la cérémonie d'accueil à 19h, le Pape saluera les fidèles rassemblés Place de la Cathédrale. Suivra une visite privée de la cathédrale, au cours de laquelle le Pape ira prier sur la tombe du Serviteur de Dieu, le Cardinal Alojzije Stepinac. Samedi 3 octobre, le Saint-Père présidera la Messe à 9h45 sur l'esplanade du sanctuaire de Marija Bistrica et procédera à la béatification du Cardinal Stepinac. Dans l'après-midi il fera une visite privée au Président de la République, puis gagnera la Nonciature apostolique pour une rencontre avec les représentants du monde de la culture. Jean Paul II passera le dimanche 4 à Split, où il célébrera la Messe à 10h45. Après la récitation de l'Angélus il visitera la cathédrale en forme privée. Ensuite il rencontrera séparément les membres de la Conférence épiscopale et les catéchistes et représentants des mouvements ecclésiaux. Cette dernière réunion se déroulera au sanctuaire marial Notre-Dame-en-l’Ile. Après la cérémonie de congé, à 19h30 l'avion papal quittera Zagreb pour gagner l'aéroport romain de Ciampino. |
Saint Simon l’apôtre: pour le distinguer de
Simon-Pierre, Simon est appelé le Cananéen,
et surtout le Zélote. Ces deux surnoms ont en fait la même
signification, provenant de l’hébreu kana, et mettent en valeur
son grand zèle envers la loi juive. Sa vie est mal connue: la tradition
veut qu’il ait prêché en Mésopotamie, en Egypte, et
qu’il ait été martyrisé avec saint Jude en Perse.
Ses reliques sont vénérées à l’Autel de la
Crucifixion au Vatican. Son attribut est la scie, instrument de son supplice:
son corps aurait été découpé en morceaux.
Judas Iscariote: son prénom Judas
est la version grecque de l’hébreu Judah, et son surnom, qui servait
à le distinguer de son homonyme (saint Jude-Thadée), signifie
homme de Carioth, ville de Judée. Judas était donc le seul
apôtre à ne pas être galiléen. Selon saint Jean,
Judas était responsable des finances de la petite communauté:
il « tenait la bourse ». Chaque évangéliste associe
presque continuellement Judas à sa traîtrise. On peut remarquer
que Judas a trahi le Christ de sa propre initiative, il n’a pas été
sollicité ou tenté par les prêtres ou autres personnes.
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Saint Mathias: son nom
est dérivé d’un mot hébreu signifiant « don
deYahvé ». Il faisait partie des nombreux disciples qui suivaient
Notre Seigneur depuis Son baptême. Après l’Ascension, il fut
choisi pour remplacer Judas, et fut alors associé aux 11 apôtres
originels (notez l’importance du chiffre 12...). Sa vie n’est pas très
claire, en raison d’une confusion avec un autre saint Mathias qui fut évêque
de Jérusalem autour de 120: soit il aurait prêché en
Judée et en Ethiopie, pour y être crucifié, soit il
fut lapidé, puis décapité, à Jérusalem
par les Juifs. Ses reliques (ou celles de l’autre saint Mathias) furent
portées à Rome par sainte Hélène, mais une
portion serait à Trèves. Son attribut dans l’iconographie
est la hâche.
Saint Paul, l’apôtre des Gentils (ie des non-juifs): il est né à Tarse, en Cilicie, d’un père juif citoyen romain. Appartenant à la tribu de Benjamin, il portait le prénom hébreu de Saul (en mémoire du premier roi des Juifs). Comme citoyen romain, il adoptait aussi le nom latin de Paul (il était très commun chez les Juifs de l’époque d’avoir 2 noms, l’un hébreu et l’autre grec ou latin). Persécuteur de l’Eglise naissante, il fut converti miraculeusement sur la route de Damas (relisez l’épisode dans ). Infatigable prêcheur, esprit pénétrant, il servit Notre Seigneur 35 ans d’une vie tumultueuse avant d’être martyrisé à Rome en l’an 67, certainement en même temps que saint Pierre. Il dût à sa citoyenneté romaine le privilège d’être décapité. Il est ainsi représenté avec une épée, et parfois avec un livre pour signifier ses abondantes épîtres. Ses reliques sont vénérées à Rome, en l’église saint Paul hors les murs. |
Sa préparation à la Prêtrise
C’est à la fin de l’année 1693 que saint Louis-Marie se rend à Paris pour y poursuivre des études au séminaire. Déjà son départ de Rennes nous montre toute la personnalité de cet homme à poursuivre son destin. Il va refuser le cheval offert par ses parents pour entreprendre ce long périple. Son père lui donne dix écus et l’habille correctement. En cours de route, Louis-Marie s’empresse de donner les écus, et d’échanger ses habits neufs pour ceux d’un mendiant. Déjà notre saint se voue à une vie austère, pauvre, tournée vers les plus démunis. A son arrivée à Paris, il ne rentrera pas directement au grand séminaire. Il va faire un séjour au « petit saint Sulpice », sorte de collège relié au séminaire principal et destiné aux étudiants pauvres. Logé dans diverses pensions, saint Louis-Marie ne cherche pas le confort. A l’austérité de sa vie s’ajoute une vie de contemplation. Un exemple parmi d’autres: avant de rentrer en cours à la Sorbonne, il se met à genoux et prie. Au bout de deux ans de cette vie laborieuse, il tombe gravement malade. Miraculeusement guéri, il rentre au grand séminaire de saint Sulpice en juillet 1695 (une bonne âme généreuse lui apportera une aide financière). Le séminaire de saint Sulpice avait été fondé par Jean Olier, chef de file de « l’Ecole Française de spiritualité » au temps de la Contre-Réforme catholique au début du XVIIème siècle. Au début de cette réforme, le séminaire est une maison de retraite pour ordinands et prêtres qui viennent pour quelques jours. Par la suite le séminaire deviendra une véritable maison de formation complète pour les prêtres et futurs prêtres. On y enseigne la philosophie et la théologie. Il ne faut par perdre de vue que la chrétienté doit se reconstruire après les guerres de religions. Saint Vincent de Paul nous révèle dans sa correspondance qu’il était horrifié de l’état de décadence dans certaines paroisses, dans certains diocèses; qu’il y avait des liturgies plus ou moins fantaisistes et que la formation des prêtres laissait à désirer. Le séminaire que fréquente notre saint patron se présente déjà sous sa forme évoluée qu’il gardera jusqu’à nos jours. |
La formation des prêtres à saint Sulpice répond
à cette exigence de vie religieuse qu’avaient inspiré les
artisans de la Contre-Réforme. Cette école mettait l’accent
sur le mystère de l’Incarnation et sur la place de Marie dans le
dessein divin du salut. L’influence de la doctrine bérulienne est
immense (voir les précédent articles) et amorce une réforme
en profondeur. Dom Oury nous dit à propos du cardinal de Bérulle:
« Bérulle place la personne du Verbe Incarné au centre
de sa spiritualité qui est Christo-centrique, il enseigne comment
s’incorporer au Christ par l’adhérence et la conformité à
Ses états dans le renoncement et la conscience de son propre néant.
» La doctrine du sacerdoce se popularise. Elle apporte un renouveau
dans le rôle du prêtre et entraîne toute une série
de création d’ordres et de séminaires. Les héritiers
de cette école seront les Lazaristes (saint Vincent de Paul), les
Eudistes et les Sulpiciens (Jean-Jacques Olier). C’est dans ce contexte
que Louis-Marie Grignion de Montfort puisera l’essentiel de sa spiritualité.
Par cette reconquête catholique, la Chrétienté nous
donnera de nouveaux grands saints. Saint Louis-Marie en fait partie et
donnera à l’Ouest de la France un exemple de foi, de vertu, de courage,
et de témérité. Le souvenir de cet homme et son apostolat
sont gravés à tout jamais dans le sol de cette région;
le peuple vendéen s’en souviendra un siècle plus tard.
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