Chers amis, chers pèlerins,
Après les glorieuses fêtes de Pâques et de l’Ascension, après le pèlerinage et sa ferveur, nous abordons une période de l’année plus calme et qui pourrait paraître plus terne. Les mois d’été nous dispersent géographiquement et ralentissent les activités. Mais ne nous laissons pas aller!! Profitons au contraire du temps qui nous est offert pour approfondir notre vie spirituelle. Rien à faire ce soir? Aucun match de foot à la télévision? Parfait: ouvrez les Evangiles, méditez telle parole de Notre Seigneur, faites quelques révisions de catéchisme, relisez le livret du pèlerin, reprenez les Secrets de Marie que vous n’aviez pas eu le temps de lire... Quelques jours de vacances inoccupés? Qu’à cela ne tienne: les abbayes vont accueilleront pour une petite retraite impromptue, ou le sanctuaire de Lourdes appréciera votre aide de brancardier. Ce ne sont pas les idées qui manquent! Ces vacances doivent nous permettre de refaire nos forces tant corporelles que spirituelles, et peuvent être l’occasion d’apostolat et de charité. A très bientôt!
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Nous sommes arrivés dans la nuit du jeudi 7 mai à Montrevault,
petit village des Mauges qui est situé à une vingtaine de
kilomètres de Cholet. Le réveil du lendemain fut un peu difficile...
mais c’est plein d’entrain que nous avons débuté la journée.
Saint-Florent fut le théâtre de plusieurs faits marquants de l’insurrection vendéenne. C’est sur l’esplanade que débuta, en 1793, la première grave révolte de conscrits qui y étaient rassemblés pour le tirage au sort de la levée en masse. De mars à juillet 1793, St-Florent est tour à tour aux mains des Blancs et des Bleus. Le 14 juillet 1793, Cathelineau, généralissime des armées vendéennes, blessé grièvement au siège de Nantes, est ramené à St-Florent où il meurt. Le 16 octobre 1793, l’armée vendéenne, après la défaite de Cholet, se replie sur St-Florent d’où elle doit traverser la Loire avant de se rendre en Normandie. Il y a environ 80 000 personnes, hommes, femmes, enfants et vieillards. Bonchamps , autre grand chef vendéen, est blessé mortellement. Il a été transporté dans l’une des maisons de la grand’rue. Quatre à cinq mille prisonniers républicains sont enfermés dans l’abbaye. Plusieurs chefs ont décidé de les passer par les armes. Bonchamps, informé, ordonne des les grâcier : «Grâce aux prisonniers, Bonchamps le veut, Bonchamps l’ordonne ». Parmi les prisonniers, se trouve le père de David d’Angers, qui immortalisera ce geste de pardon en sculptant le magnifique tombeau du chef royaliste, que l’on peut admirer dans l’abbaye. De St Florent le Viel, nous nous sommes dirigés vers les Herbiers.
Nous avons pique-niqué aux Monts des Alouettes, haut lieu de la
Vendée Militaire. En raison de son altitude et de son dégagement,
il fut un lieu d’implantation privilégiée des moulins. Ces
moulins furent utilisés par les Blancs pendant la guerre de Vendée,
leurs ailes signalant les positions et les mouvements de l’ennemi.
9 mai : sur les traces de notre St Patron, St Louis Marie Grignon
de Montfort, à St Laurent sur Sèvres.
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Le Père de Montfort, né en 1673, a consacré toute
sa vie aux missions, notamment dans les diocèses de Nantes, d’Angers,
du Poitou et de la Rochelle. Il est à l’origine de la christianisation
en profondeur de la Vendée et du culte des Vendéens pour
la croix et le chapelet. Le 27 avril 1716, à l’issue d’une mission,
le Père de Montfort meurt épuisé et est inhumé
dans la Basilique de St Laurent.
S’installent également à St Laurent:
Dans le transept gauche se trouvent les tombeaux du Père de Montfort et de Soeur Marie-Louise de Jésus. A gauche des deux tombeaux, on peut admirer un tableau représentant le Saint donnant l’habit religieux à Marie-Louise de Jésus. Après la Basilique, nous avons visité le couvent, maison mère des Filles de la Sagesse. Pour cela, nous avons eu la joie d’être accompagnés par Soeur Odile-Françoise qui nous a parlé avec chaleur et émotion de la vie de notre Saint Patron. Nous avons vu la chambre où le Père de Montfort est décédé. Une cire grandeur nature le représente sur son lit de mort avec son crucifix, son chapelet et une statuette de la Vierge. Nous avons pu également admiré la Croix qui fut donnée aux Filles de la Sagesse en 1700. Selon la mode du temps, cette croix est couverte d’inscriptions. Ces inscriptions constituent le programme de vie religieuse proposé aux novices du nouvel institut. Le thème central de ce programme est la mortification. On peut y lire la phrase suivante: « si vous rougissez de la Croix de Jésus-Christ, Il rougira de vous. » 10 mai : messe dominicale à Loublandes Le dimanche matin, nous avons assisté à la messe dite selon le rite tridentin. L’après-midi, nous avons bénéficié de la présence de l’Abbé de Fontmmervault, qui nous a fait découvrir la vie sainte et cachée de Claire FERCHAUD. |
La lettre Tertio Millenio Adveniente, du Saint Père le pape
Jean-Paul II, a été écrite à l'intention de
l'épiscopat, du clergé et des fidèles en vue de la
préparation de l'Eglise à la grande fête que sera le
prochain Jubilé de l'an 2000. L'approche du 3ème millénaire
nous place face au mystère de l'Incarnation de Notre Seigneur Jésus
Christ, que le Saint Père commence par décrire sous son aspect
purement historique, avant d'aborder ses aspects liés à la
Rédemption de l'humanité blessée par le péché
originel et par ses fautes propres.
Le Saint Père évoque ensuite le caractère important d'un Jubilé ainsi que son sens profond, à savoir une année de grâce, année de la rémission des péchés et des peines dues au péché, année de la réconciliation entre les adversaires, année de multiples conversions et de la pénitence sacramentelle et extra-sacramentelle, année au cours de laquelle sont concédées les indulgences d'une manière plus large qu'en d'autres périodes. Jean-Paul II détaille ensuite le contenu pratique de la préparation au grand Jubilé, notamment par la consécration des trois dernières années du millénaire, aux trois personnes de la Très Sainte Trinité. Souvenez-vous, l'année 1997 fut consacrée à la personne de Notre Seigneur. L'année 1998 est placée sous le signe du Saint Esprit, l'année 1999 sous celui de Dieu le Père. C'est donc sur le thème de l'Esprit Saint décrit par le Saint Père, thème de notre Pélerinage de Chrétienté, que nous nous attarderons. Jean-Paul II nous explique le fait que l'Esprit Saint "actualise dans l'Eglise de tous les temps et de tous les lieux la Révélation unique apportée par le Christ aux hommes". Pour cela, le Saint Père cite St Jean (14, 26) "Le Paraclet que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera ce que je vous ai dit". Il est donc fondamental pour chaque chrétien de redécouvrir
sa présence et son action, qu'elle se manifeste par l'intermédiaire
des sacrements (baptême, pénitence, eucharistie, confirmation,
mariage, ordre et saint viatique), ou dans les différents ministères,
fussent-ils religieux ou laïcs.
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Il est important de se souvenir du fait que l'Esprit Saint agit pour
le bien de l'Eglise toute entière. Il est le principe de son unité
et stimule la charité entre ses membres. Il est nécessaire
de comprendre le Saint Esprit comme le bâtisseur du Royaume de Dieu
au cours de l'Histoire, qui prépare les cœurs des hommes pour le
grand retour de Notre Seigneur, victorieux à la fin du monde.
Le chrétien n'est donc pas seul, isolé dans un monde ou le mal triomphe encore trop souvent. L'Esprit Saint est aussi appelé Paraclet dans les Ecritures, ce qui peut être traduit par Défenseur. Le Saint Père insiste donc sur "la nécessité de retrouver la vertu théologale d'Espérance, la nécessité pour le Chrétien de s'engager quotidiennement dans le grand chantier de la réforme du monde". Il convient néanmoins de rappeler que cet engagement doit tout d'abord débuter dans la vie intérieure de chacun, par une conversion chaque jour plus affirmée, par la vie des sacrements, pour se poursuivre dans sa communauté, sa paroisse, pour se prolonger dans son milieu social, et donc, s'inscrire dans l'histoire du monde. Chacun d'entre nous a donc un rôle important à jouer dans l'histoire de l'humanité, rôle duquel nous ne devons pas nous soustraire de peur d'être jugé par Notre Seigneur comme un serviteur inutile. Nos engagements grands ou petits, remarquables ou insignifiants, seront pris, orientés et magnifiés par le Saint Esprit. Le Saint Père conclut ce passage en citant en exemple ce que fut la vie de Notre Dame, qui conçut le Verbe Incarné par L'Esprit Saint, qui a laissé conduire toute sa vie par son action intérieure. Jean-Paul II insiste pour que la Sainte Vierge Marie soit, à ce titre, prise en exemple tout au long de cette année. Elle fut en effet femme fidèle au souffle de l'Esprit Saint, femme de silence et d'écoute, modèle rayonnant de ceux qui, contre vents et marées, mettent leur confiance dans le Seigneur. |
Jean-Paul II a reçu le 22 mai 1998, salle Paul VI, 8 000 participants à la rencontre des Centres d’aide à la Vie et du mouvement Pro Vita d’Italie. Le Pape a encouragé ses hôtes à s’efforcer pour que “ le droit à la vie soit effectivement reconnu, afin que l’on construise une démocratie authentique, inspirée par les valeurs de la civilisation de l’amour ”. Il a rappelé qu’en Italie ces 20 dernières années, “plus de trois millions et demi d’enfants ont été supprimés grâce à la loi, sans compter ceux éliminés clandestinement ”. Par ailleurs, a-t-il ajouté, “ votre action est un grand motif de réconfort… Grâce au travail capillaire et précis des Centres d’aide que vous animez, il a été possible de sauver plus de 40 000 enfants et d’assister autant de femmes ”. Le Pape a enfin ajouté que
“ le respect de la vie depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle
constitue le moment essentiel de la nouvelle question sociale. La carence
d’un tel respect au sein des sociétés développées
provoque de graves contrecoups dans ceux qui sont en voie de développement,
là où l’on insiste sur de pernicieuses campagnes anti-natalistes,
et où cela se manifeste surtout au plan de la procréation
humaine artificielle et au niveau du débat relatif à l’euthanasie
”. Quand à l’action éducative, “ doit y correspondre un
engagement politique en vue de la pleine reconnaissance de la dignité
et des droits du nouveau-né, et de la révision de lois qui
en rendent la suppression légitime. Aucune autorité humaine,
pas même l’Etat, ne peut justifier moralement le meurtre de l’innocent.
Une pareille transformation d’un délit en droit constitue le signal
d’une décadence préoccupante de civilisation ”.
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En réponse aux questions d’un certain nombre de journalistes, relatives aux récents tests nucléaires effectués par l’Inde, M. Joaquin Navarro-Valls, Directeur de la Salle de Presse du Saint Siège a fait le 22 mai la déclaration suivante : “ La position du Saint-Siège est celle formulée par le Pape Jean-Paul II dans son discours au Corps Diplomatique du 13 janvier 1996. Le Saint-Siège estime que, dans le domaine des armes nucléaires, la cessation de leurs tests et de leur perfectionnement, le désarmement et la non-prolifération, sont étroitement liés. Il estime en outre qu’ils doivent au plus tôt être accomplis sous un contrôle international effectif. Ce sont là les étapes en direction d’un désarmement général et total auquel la Communauté internationale toute entière devrait parvenir sans retard ”. Selon un communiqué publié par la Salle de Presse du Saint Siège, le Saint Suaire de Turin sera à nouveau exposé au public durant l’Année Sainte 2000 (du 26 août au 22 octobre). Cette note précise que, “ à la suite de la visite apostolique du Saint-Père à Turin, (…) le Cardinal Giovanni Saldarini, Custode pontifical du Suaire, a fixé les dates de la prochaine ostension. Elle se déroulera dans la cathédrale de Turin. A l’instar de l’ostension qui a eut lieu, celle de l’an 2000 prend place dans le cheminement du Grand Jubilé proclamé par Jean-Paul II pour le millénaire de la Rédemption. Elle revêtira clairement un caractère ecclésial, selon le vœu plusieurs fois émis par le Pape ”. |
Après avoir vu dans nos précédents
numéros saint Pierre (les clés), saint André (la croix
en sautoir), saint Jacques le Majeur (le pèlerin), saint Philippe
(livre), et saint Jean (l’aigle) et saint Matthieu (l’ange) tous deux évangélistes,
occupons-nous des apôtres suivants, dont la vie est malheureusement
souvent mal connue.
Saint Thomas, dit didyme (le jumeau), a prêché en Asie au-delà des frontières de l’empire romain, et la tradition veut qu’il soit allé aux Indes. Il serait mort martyr à Mylapore, près de Madras, percé par les lances de 4 soldats. Les documents apocryphes racontent que le roi local aurait demandé à saint Thomas de lui construire un palais. Au lieu de le faire, l’apôtre distribue l’argent aux pauvres et annonce au roi qu’il lui a construit un palais céleste. C’est pourquoi saint Thomas est fréquemment représenté avec une équerre, un outil de bâtisseur. Plus tard, à partir du XVIIème siècle, il est reconnaissable à sa lance, qui symbolise l’instrument de son supplice. Ses reliques auraient été transportées d’Inde à Edesse, puis transférées à Chios, pour se trouver actuellement à Ortona. Une tradition orale affirme cependant que son corps est resté en Inde, dans un lieu appelé San Tomé. Saint Jacques le Mineur est le fils d’Alphée de Cléophas
et de Marie. Celle-ci serait une sœur de la Sainte Vierge, ce qui vaut
saint Jacques le Mineur d’être appelé “ frère du Christ
”. Il est le frère (vrai frère!) de Jude-Thadée l’apôtre.
Saint Jacques fut le premier évêque de Jérusalem, un
des “ piliers ” de l’Eglise selon saint Paul, respecté par les Juifs
qui l’appelaient “ le juste ”. Il est l’auteur des épîtres
portant son nom. Il fut martyrisé au printemps 62 par les Juifs:
il fut précipité du haut de la terrasse du Temple et eut
la tête brisée par une masse. C’est avec cette massue qu’il
est souvent représenté. On le voit aussi avec des attributs
d’évêque (crosse, mitre).
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Saint Jude, appelé aussi Thadée, est donc le frère de saint Jacques le Mineur, donc probablement également cousin de Notre Seigneur. Il aurait prêché en Judée, en Samarie, Syrie, Mésopotamie et Libye. Il aurait été martyrisé en Arménie. Il est l’auteur d’une épître et est invoqué pour les causes désespérées, car dans son épître il insiste sur la persévérance dans les moments difficiles (28 oct) Saint Barthélemy (surnom qui signifie “ fils de Tholmai ”) est très certainement Nathanaël, apôtre mentionné uniquement dans saint Jean. Il a été présenté à Notre Seigneur par saint Philippe. Sa vie est mal connue, mais la tradition veut qu’il ait prêché en Inde, ou en Mésopotamie, en Perse et en Egypte. Il serait mort en Albanie, à Abanoplis, écorché vif et crucifié. L’art sacré le représente donc portant sa peau dans ses mains. Ses reliques seraient conservées à Rome, dans l’église saint Barthélemy dans l’Ile. |
Comme les anciens Pères, saint Benoît (480-547) eut en
grande estime le signe de la croix. C’est par lui qu’il opéra plusieurs
de ses miracles. La dévotion à l’instrument de la Passion
et au signe de la croix est restée en honneur chez les Bénédictins
à travers les âges, et l’on cite bien des prodiges que des
saints de l’Ordre ont accomplis par un simple signe de croix.
Quand à la médaille elle-même, son existence n’est attestée que vers le milieu du XVIIème siècle, et les Filles de la Charité, fondées à cette même époque par saint Vincent de Paul et sainte Louise de Marillac, l’adoptèrent pour leur chapelet. Le pape Benoît XIV l’a approuvée et enrichie de nombreuses indulgences. Sur la branche horizontale de la croix: Sur la branche verticale de la croix: En bordure, à partir du haut à droite: |
Dans le haut de la médaille, au centre, se trouve
le monogramme du Christ IHS. Ce sont les trois premières lettres
du nom de Jésus en capitales de l’alphabet grec. A sa place, on
voit parfois le mot PAX, qui est devenu comme une devise de l’ordre bénédictin.
Le port habituel de cette médaille a pour effet de nous mettre sous la protection spéciale de saint Benoît, surtout si l’on y joint la confiance dans les mérites du saint et dans la vertu de la Croix. Elle est d’un puissant secours contre les embûches du démon, et pour obtenir des grâces spirituelles (conversions, apaisements des tentations, des inimitiés...). La médaille attire aussi des grâces spéciales au
moment de la mort, saint Benoît étant avec saint Joseph patrons
de la bonne mort.
La médaille n’est bien sûr pas destinée à nous affranchir de l’épreuve, mais la vertu de la croix et l’intercession de saint Benoît feront en maintes circonstances sentir leurs effets salutaires. Le démon, ni aucune créature, n’a le pouvoir de nuire réellement à une âme unie à Dieu; tout au plus peut-il, avec la permission divine, nous tourmenter, mais alors le mal tourne à notre bien à cause de l’épreuve surmontée. Ainsi l’effet de la médaille dépend en bonne partie des dispositions du sujet envers Dieu. |
C’est un grand roman d’espionnage de 1979 que vous allez découvrir si vous ne l’avez déjà lu. L’écriture de ce livre amène le lecteur à un tel degré d’angoisse qu’il lui sera difficile d’en sortir, comme une personne ayant pris sa carte du P.C.F. L’histoire: Cyril Volsky, un jeune Français d’origine russe, travaille au Gest, bureau secondaire des Services de Renseignements spécialisés dans l’information scientifique. Menacé de chômage, Cyril décide de s’imposer en frappant un grand coup. Ainsi naît l’opération Couleuvrine. Son but: “ retourner ”, c’est-à-dire faire passer au service
de l’Ouest, un agent du KGB, Igor Popov, conseiller d’ambassade à
Paris.
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Redoutable entreprise, car Popov est un impitoyable agent, dévoué
fanatiquement à la puissance qu’il sert. Il a cependant un point
faible: les jolies blondes. Ce n’est cependant pas par les femmes qu’on
lui présente (Olga Marina, la comédienne, fausse militante
communiste) qu’il succombera. Popov est prêt à trahir le jour
où...
C’est une intrigue policière de très gros calibre, rondement menée jusqu’au dénouement final auquel on ne s’attend pas. Volkoff, s’il n’était écrivain, laisserait à penser qu’il fût un agent des services secrets français tellement son livre regorge de détails et de connaissances sur cette fonction. |